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Green Aviation, the future of aviation? Part 1/4

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Aérospatial Défense et Sécurité - Aerospace Defense & Security

13/11/2021

At the end of May 2021, the ADS Aerospace Defense and Security club of the HEC ALUMNI association, together with the Sustainable Environment clubs and other schools such as Ecole Polytechnique of Paris (l’X), Mines of Paris, l’Ecole de Guerre, ISAE Supaero, Arts and Métiers, Toulouse Business Schools, organized a conference to bring together the major players in civil aeronautics and discuss the impacts of the environmental crisis on the civil aeronautical value chain.

In partnership with the companies AIRBUS, SAFRAN, THALES, AIR FRANCE and the CNRS affiliated to the Pierre Simon Laplace Institute, the conference shed light on the vision of these major players and the prospects of Green aviation for the aeronautical sector.

The conference was organized and moderated by David Servais, director of the civil aeronautics division within the professional club ADS and Philippe De Mijolla, director of the defense division within the ADS professional club, and brought together 250 live participants.

We warmly thank all the participants and particularly our speakers Olivier Boucher, Jean-Brice Dumont, Stéphane Ceuille, Denis Bonnet and Vincent Etchebehere for having honored us with their presence. Beyond the immense wealth of their personal experiences and their respective points of view and of their companies, they represented almost the entire value chain of civil aeronautics on a complex subject.

We talked about green aviation, the link between civil aeronautics and ecology, awareness of the ecological crisis, of the reality, of its gravity and of its human origin. As negative effects begin to be felt more and more, global warming is at the heart of this ecological crisis with disruptive effects on our environment. Our societies, which are no longer sedentary, have been developing in an unstable environment for several decades and the effects of global warming will worsen in the near future, except to have a radical action on our greenhouse gas emissions : this is the famous, somewhat symbolic objective of the + 2 degrees of the Paris Agreements. While aeronautics, like a large part of human activities, contribute to these emissions, it is important to fully understand and quantify this impact. This objective analysis must be carried out far from the media space and the political space which are sometimes in excess in the face of this problem, as shown by very recent comments on the relevance of continuing to dream of aviation in the 21st century.

We must therefore move away from polemics while having the objective of usefully nurturing the public debate on these questions which are perfectly legitimate.

The industry has been working for several years on technological solutions. So which are the most promising and realistic among these solutions? Will they be sufficient or must the sector begin to anticipate its structural decline over the coming decades to continue to exist? In other words always fly and with cleaner planes but also fewer and less often.

Democratization of aviation with massive usage of commercial aviation is a fairly recent phenomenon. What are the implementation schedules for these technical solutions? Are these calendars compatible with the climate emergency, their design, testing, certification, fleet replacement etc.

And finally beyond the technological challenge, is there not also a business model particularly for the Airlines to reinvent, the transition perhaps of a system of hubs with very large airports of more bigger and faster planes flying farther and farther away to a more flexible model with smaller planes flying over shorter distances with more lines closer to users and with a mix to be invented with other shapes of mobility?

The covid crisis adds an additional variable to this equation, which was already very complex after global air traffic collapsed and the economic consequences of the crisis in the medium term are still difficult to assess.

How can the industry continue to invest massively in this essential transition? On the contrary, can Green Aviation be the lever for recovery and a factor of mobilization for the public or even enthusiasm for the new generations of graduates?

That is what we will discuss and try to answer in this series of coming articles.

In the meantime, don’t hesitate to watch the replay of our exchange:

http://urlr.me/z4tvV

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Fin mai 2021, le club ADS Aerospace Defense et Sécurité de l’association HEC ALUMNI, conjointement avec les clubs Environnement Durable et d’autres écoles comme l’X, les Mines, l’Ecole de Guerre, l’ISAE Supaero, les Arts et Métiers, Toulouse Business Dchools, a organisé une conférence pour réunir les acteurs majeurs de l’aéro civile et débattre des impacts de la crise environnementale sur la chaîne de valeur aéronautique civile.

En partenariat avec les sociétés AIRBUS, SAFRAN, THALES, AIR FRANCE et le CNRS affilié à l’institut Pierre Simon Laplace, la conférence a permis de mettre en lumière la vision de ces acteurs majeurs et les perspectives de la Green aviation pour la filière aéronautique.

La conférence a été organisée et animée par David Servais dirigeant du pôle aéronautique civile au sein du club professionnel ADS et Philippe De Mijolla dirigeant du pôle défense au sein du club professionnel ADS et a regroupé live 250 participants.

Nous remercions chaleureusement tous les participants et particulièrement nos intervenants Olivier Boucher, Jean-Brice Dumont, Stéphane Cueille, Denis Bonnet et Vincent Etchebehere de nous avoir honoré de leur présence. Au-delà de l’immense richesse de leurs expériences personnelles et leurs points de vue respectifs et de leurs entreprises, ils représentaient la quasi-totalité de la chaîne de valeurs de l’aéronautique civile sur un sujet complexe.

Nous avons parlé de green aviation, du lien entre l’aéronautique civile et l’écologie, de prise de conscience de la crise écologique, de la réalité, de sa gravité et de son origine humaine. A mesure que des effets négatifs commencent à se ressentir de plus en plus, le réchauffement climatique est au coeur de cette crise écologique avec des effets perturbateurs sur notre environnement. Nos sociétés qui ne sont plus sédentarisées, se développent dans à un environnement instable depuis plusieurs décennies et les effets du réchauffement climatique vont aller en s’aggravant dans un futur proche, sauf à avoir une action radicale sur nos émissions en gaz à effet de serre : c’est le fameux objectif un peu symbolique des + 2 degrés des Accords de Paris. Alors que l’aéronautique comme une grande partie des activités humaines, contribuent à ces émissions, il importe de bien comprendre et de bien quantifier cet impact. Cette analyse objective doit se mener loin de l’espace médiatique et de l’espace politique qui sont parfois dans l’excès face à cette problématique, comme le montraient des propos très récents sur la pertinence de continuer à rêver d’aviation au 21ème siècle… Nous devons donc nous éloigner des polémiques tout en ayant l’objectif de nourrir utilement le débat public sur ces questions qui sont parfaitement légitimes.

L’industrie travaille depuis plusieurs années sur des solutions de nature technologique. Alors quelles sont les plus prometteuses et réalistes parmi ces solutions? Suffiront-elles ou est-ce que le secteur doit commencer à anticiper sa décroissance structurelle sur les prochaines décennies pour continuer d’exister?. Autrement dit toujours voler et avec des avions plus propres mais aussi moins nombreux et moins souvent. L’aviation de masse pour mémoire est un phénomène assez récent. Quels sont les calendriers de mise en œuvre de ces solutions techniques? Est-ce que ces calendriers sont compatibles avec l’urgence climatique, leur conception, leur test, leur certification, le remplacement des flottes etc. Et enfin au-delà du défi technologique, est ce qu’il n’y a pas aussi un business model particulièrement pour les Airlines à réinventer, le passage peut-être d’un système de hubs avec des très grands aéroports des avions de plus en plus gros de plus en plus rapide ou volant de plus en plus loin, un modèle plus flexible avec des plus petits avions volant sur des plus courtes distances avec davantage de lignes plus proches des usagers et avec un mixte à inventer avec d’autres formes de mobilité?

La crise du covid vient rajouter une variable supplémentaire à cette équation qui était déjà très complexe après que le trafic aérien mondial se soit brutalement écroulées et que les conséquences économiques de la crise à moyen terme sont encore difficiles à apprécier.

Comment est-ce que l’industrie peut continuer à investir massivement dans cette transition qui est indispensable ?. Est-ce que la Green Aviation peut au contraire être le levier de la relance et un facteur de mobilisation pour le public voire d’enthousiasme pour la nouvelle génération de diplômés?

Nous essaierons d’y répondre dans la série des prochaines articles.

En attendant, n’hésitez pas à regarder le replay de notre échange :

http://urlr.me/z4tvV


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