Comment tirer profit d’une période d’inactivité ?
Épisode de crise, inadéquation temporaire entre vos qualifications et le marché, ou tout simplement envie de vous reconvertir après une première expérience dans un secteur : les raisons de se retrouver sans emploi sont nombreuses. La bonne nouvelle, c’est que peu de recruteurs considèrent encore aujourd’hui une période de chômage comme un point faible ou un « trou » dans le CV : beaucoup seront au contraire curieux de comprendre comment vous avez réussi à en tirer profit et vous en servir pour rebondir. A vous de jouer !
« Chômeur » n’est pas une profession
Débarrassez-vous pour commencer de l’étiquette « sans emploi » (surtout si elle vous embarrasse). Vous avez un métier : vous êtes responsable produit, investisseur.se, directeur.trice marketing… Ce n’est pas parce que vous ne l’exercez pas actuellement pour un employeur que vous perdez cette identité professionnelle. N’hésitez donc pas à continuer de vous présenter en société sous votre étiquette d’actif ; cela vous encouragera également à conserver une posture dynamique au jour le jour en continuant à entretenir votre réseau, en suivant l’actualité de votre secteur, en vous formant en ligne ou au contact des autres…
Ne restez pas seul.e ! La solitude peut vite devenir un cercle vicieux et conduire à en faire de moins en moins. Profitez de votre nouvelle liberté horaire pour reprendre contact avec d’anciens collègues ou camarades de promotions, organiser des déjeuners, participer à des afterworks thématiques et répondre « oui » aux invitations pour lesquelles vous n’avez ni le temps ni le courage d’habitude. Peu importe au départ qu’elles soient pertinentes ou non : faites confiance à la sérendipité, ce concept anglais qui veut qu’on fait parfois les meilleures trouvailles lorsqu’on cherche le moins.
Un nouveau rythme pour mieux repartir
Si rester actif est primordial, l’erreur serait de vouloir à tout prix conserver le même rythme qu’auparavant : réveil matinal, 4h de travail, micro-pause déjeuner, retour au bureau… surtout si celui-ci ne vous est pas naturel. Les premiers temps, laissez-vous le temps de souffler et de lâcher-prise. Tentez ensuite de déterminer le rythme qui vous permet d’être le plus efficace : vous êtes plutôt lève-tard ? N’hésitez pas à décaler vos journées. Sportif ? Préservez de généreuses plages horaires pour vous remettre en forme ! La qualité du temps que vous consacrerez à votre recherche est plus importante que la quantité d’heures – de la même manière qu’une candidature personnalisée vaut mieux que 10 CVs envoyés à la va-vite.
Une fois dans un état d’esprit plus positif, vous voilà prêt à vous pencher avec plus de fraîcheur sur vos objectifs professionnels. Cherchez-vous le même type de poste qu’auparavant ou allez-vous utiliser cette occasion pour bifurquer ? Dans un cas comme dans l’autre, quelles formations en ligne ou en présentiel – que vous avez désormais le temps de suivre – vous permettraient de mieux vous positionner ? De quels clubs ou associations vous rapprocher pour rencontrer des personnes qui pourraient vous aider ? Gardez bien en tête que la vraie question n’est pas de savoir si vous retrouverez un emploi fait pour vous, mais quand.
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